Fin d’après-midi d’été, double pin arole (pinus cembro) au-dessus de Méribel.
Mois : novembre 2017
Chronique hermétique
De mémoire d’androïde, on n’avait jamais vu un habit-de-lumière aux niveaux inférieurs de la ville Basse. Son manteau étincelant qui le désignait comme un maître de la guilde des Navigateurs, le protégeait de tout contact et de toute agression. Tous les sans-guilde qui rampaient au fond de la cité-puits le savaient intouchable et invulnérable.
Beau geste
Pécheur à la mouche, tôt le matin sur le lac de Tuéda, au-dessus de Méribel.
Peintre du dimanche
Aperçu au bord d’une petite route – apparemment – sans grand intérêt. Mais c’est parait-il, le propre des artistes de voir la beauté des choses cachées, là où le conducteur trop pressé et indifférent, ne daigne même pas ralentir. Mes passagères n’ont rien vu, elles dormaient consciencieusement après une journée de randonnée.
Pour en finir avec Vénus
Avant de passer à autre chose.
Vénus callipyge
Toujours M… lors de la même séance de pose à l’atelier.
Vénus stéatopyge
Hier soir à l’atelier, M… un modèle bien connu dans tous les ateliers de notre petite ville de province. Sa beauté n’a rien à envier à la célèbre Vénus de Willendorf (datant de 25000 ans et conservée au musée d’Histoire naturelle de Vienne en Autriche). Sa concentration pendant les poses, est impressionnante.
Inusable
Le célèbre manteau en gabardine créé par Thomas Burberry (1835-1926), s’appelait à l’origine Tielocken coat (littéralement manteau fermé par un lien) et a été rebaptisé Trench-coat (manteau de tranchée) avant la première guerre mondiale, au cours de laquelle, il rencontra un grand succès auprès des officiers britanniques venus se battre sur le continent. Ensuite il fut popularisé par le cinéma. Pour exemple, Greta Garbo dite la divine, que les spectateurs (masculins) auraient bien aimé voir sans son trench-coat et même avec rien du tout ou le faux dur Humphrey Bogart qui, quoi qu’il portât, avait toujours l’air habillé d’un sac à patates et quand il devait courir, se prenait les pieds dans son trench-coat, ce qui explique son visage balafré et son rictus crispé.
En selle !
Le toujours facétieux et inventif Jean-Paul Gaultier, a créé ce modèle pour la célèbre Maison Hermès qui était à l’origine, lors de sa création en 1837, une sellerie comptant parmi ses illustres clients, Napoléon III et sa très belle et très élégante épouse l’impératrice Eugénie, tous deux cavaliers émérites et amateurs de harnais en tous genres. On reste donc dans la tradition.
Art déco
Ce mouvement esthétique, né au lendemain de la 1ère guerre mondiale, s’est développé principalement durant les années folles (1919-1929) et a concerné outre la décoration, l’ameublement, l’architecture, la peinture, la sculpture et la mode. Le style s’est caractérisé par l’emploi de la ligne pure et géométrique inspirée du cubisme, les couleurs franches et la fidélité à une tradition d’élégance qui a entretenu dans l’après-guerre, l’illusion d’une gloire retrouvée et la croyance à une paix universelle.