Festivalier

portrait170Spécimen authentique et bien parisien au festival d’Avignon. D’abord la chevelure savamment ébouriffée, qui marque une décontraction naturelle, ensuite la barbe hirsute, très tendance dans le gotha de la capitale, comme l’actuel premier ministre qui en impose plus aujourd’hui barbu que quand il était imberbe et seulement maire du Havre ou la maire de Paris qui a plus difficulté à dissimuler sa pilosité ibérique sous une épaisse couche de fond-de-teint, que son intelligence qui est très limitée, puis un tee-shirt arborant un slogan particulièrement intellectuel propre à se faire remarquer et à édifier les foules, puis la veste de soirée indispensable pour montrer son origine supérieure et ne pas être confondu avec un cul-terreux local, puis le bermuda à carreaux qui tranche harmonieusement avec la veste mais dénote aussi l’indispensable et fort bien venu sens de l’humour, enfin les tongs qui à la fois, rafraîchissent l’ensemble du corps permettant en particulier une meilleure oxygénation du cerveau pour apprécier pleinement la qualité des spectacles et aussi parachèvent la noblesse de l’ensemble de la silhouette pour lui conférer cette grandeur que la province, depuis les rois mérovingiens, ne cesse de contempler avec envie.

Une prochaine fois, nous nous intéresserons à la festivalière.

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