Festivalière

portrait172Toujours au festival d’Avignon. Mignonne et agréablement courte vêtue  avec le visage figé par la béatitude collective provoquée par les élucubrations sentencieuses d’une funeste ex-ministre de la justice, reconvertie par copinage dans la culture et qui chaque jour aux causeries du verger d’Urbain V (il doit se retourner dans sa tombe papale), se fendait de lectures édifiantes en ânonnant péniblement des truismes que seuls les tenants de la gauche-caviar dégustaient avec ravissement. On pardonnera à notre charmante mais naïve jeunesse, son égarement.

L’enquêteur

portrait171C’était le meilleur élément de l’unique commissariat de la Ville Basse. Il faut dire qu’aux niveaux inférieurs de la Mégapole, il y avait longtemps qu’on n’envoyait plus d’humains. Ils finissaient rapidement assassinés, suicidés ou irrémédiablement cinglés. Alors les autorités n’utilisaient plus que des robots-policiers.

Festivalier

portrait170Spécimen authentique et bien parisien au festival d’Avignon. D’abord la chevelure savamment ébouriffée, qui marque une décontraction naturelle, ensuite la barbe hirsute, très tendance dans le gotha de la capitale, comme l’actuel premier ministre qui en impose plus aujourd’hui barbu que quand il était imberbe et seulement maire du Havre ou la maire de Paris qui a plus difficulté à dissimuler sa pilosité ibérique sous une épaisse couche de fond-de-teint, que son intelligence qui est très limitée, puis un tee-shirt arborant un slogan particulièrement intellectuel propre à se faire remarquer et à édifier les foules, puis la veste de soirée indispensable pour montrer son origine supérieure et ne pas être confondu avec un cul-terreux local, puis le bermuda à carreaux qui tranche harmonieusement avec la veste mais dénote aussi l’indispensable et fort bien venu sens de l’humour, enfin les tongs qui à la fois, rafraîchissent l’ensemble du corps permettant en particulier une meilleure oxygénation du cerveau pour apprécier pleinement la qualité des spectacles et aussi parachèvent la noblesse de l’ensemble de la silhouette pour lui conférer cette grandeur que la province, depuis les rois mérovingiens, ne cesse de contempler avec envie.

Une prochaine fois, nous nous intéresserons à la festivalière.

Flore martienne

fleurs9Bérardie laineuseBerardia lanuginosa, ou  Chardon de Bérard (en référence à Pierre Bérard, maître-apothicaire grenoblois du XVII siècle), famille des Asteraceae .  Plante prestigieuse, vivace, prostrée et velue, endémique des Alpes du sud, se rencontre en altitude entre 1500 et 3100 m dans les éboulis calcaires et schisteux. Espèce protégée.

S’il y a des plantes sur la planète Mars, elles doivent ressembler à ça.