Mr le maire de Bordeaux, en tenue de marin et toujours droit dans ses bottes, contemple dubitatif l’esquif, plus que vermoulu, qui doit l’emmener à Cythère. Étant cultivé et amoureux des arts, il connaît le tableau de Watteau « Le pèlerinage à l’île de Cythère » mais aussi celui de Géricault « Le radeau de la Méduse« .

Cette relique maritime, qui n’a plus navigué depuis un temps certain, se trouve dans le port de Bordeaux où Mr le maire qui est profondément déçu par l’actuel climat politico-électoral, mais toujours droit dans ses bottes, envisage de s’embarquer pour Cythère. Avec évidemment quelques bouteilles du meilleur cru local, pour oublier.

Après avoir bourlingué pendant des années entre les exoplanètes, il avait échoué dans une lointaine colonie martienne, où il devait se contenter d’une atmosphère raréfiée chargée d’une épaisse poussière de sable rougeâtre. Mais, là au moins, il était temporairement hors d’atteinte de la police de la Fédération galactique.

La complainte de Willie McBride, jeune soldat irlandais tombé sur la terre de France en 1916, à l’âge de 19 ans. Puisse Saint Patrick, patron de l’Irlande – dont c’est la fête aujourd’hui – lui tenir compagnie joyeusement.

Autres tulipes toujours aussi printanières.

C’est le même bouquet que le précédent, un peu moins frais mais il se tient encore bien. J’ai juste changé la couleur, d’un coup de baguette magique.

Du latin eligere, choisir.

Cette année ça craint ! On aurait vu ça au cinéma avant, on aurait trouvé que les scénaristes avaient complètement déliré, et pourtant le feuilleton continue …

Goéland à Palavas-les-flots.

Tulipes printanières.

Genre Tulipa, plantes herbacées de la famille des Liliacées qui compte une centaine d’espèces originaires des régions tempérées chaudes de l’Ancien Monde, depuis l’Europe occidentale jusqu’à la Chine et le Japon.

Heureusement, je me suis dispensé de dessiner la table vintage de style néo-Henri II ou pseudo-Napoléon III, car déjà dans les plis et replis du tissu c’était compliqué.

L’expression dessiner comme un pied, n’est pas du tout justifiée, car dessiner un pied, d’une part c’est plutôt difficile et d’autre part c’est fondamental pour l’équilibre du  sujet. Rater un visage ça peut passer (on met ça sur le compte de la diversité des physionomies), mais un pied jamais. Les maîtres de la Renaissance n’y ont jamais failli.