En suivant le champ d’étoiles (campo de estrellas) sur le plateau de l’Aubrac.
Mois : janvier 2017
Clôture
Sur l’Aubrac, les fils barbelés des innombrables clôtures, sont les lignes de partition d’une symphonie pastorale commencée depuis la nuit des temps et qui n’a pas fini d’être jouée.
Jeu de nuages
Ombre et lumière sur la côte normande, que parcourent toujours les âmes bienveillantes des maîtres passés de la peinture de paysage.
Sous la douche
On ne sait pas ce qu’il faut le plus admirer, le charme du modèle ou l’audace de l’artiste qui a réussi à installer son chevalet dans la cabine de douche.
Ceux qui ont vu Psychose de Hitchcock, peuvent imaginer la suite.
Photo souvenir
Fin de mes soins dentaires, mon jeune dentiste était si content du résultat qu’il a voulu immortaliser mon sourire de toutes mes dents, avec l’approbation hilare du maître d’études. Certains lecteurs trouveront que je ne me suis pas fatigué pour le décor et que c’est toujours le même, c’est vrai car à la fac d’odontologie – comme dans tout le milieu hospitalier public – on n’a pas d’argent à jeter par les fenêtres. Ce n’est pas la saga débile de StarWars, c’est du reportage vécu ! (le poids des photos, le choc des mots ou le contraire)
La plaine de la Crau
Paléo-delta de la Durance, représentant un triangle de 550 km2 qui était à l’origine une steppe aride formant une pelouse pastorale appelée, le coussouls ou coussous, Asphodeletum fistulosi, résultat des conditions pédologiques et climatiques particulières du milieu en équilibre avec un pâturage multiséculaire. L’ensemble constitue un biotope unique abritant de nombreuses espèces végétales et animales rares dont certaines sont endémiques. La première impression de la Crau ne retient d’abord que sa platitude et (comme disait le vicomte de Chateaubriand) sa vastité, sous un fort mistral. Mais avec de la patience, on découvre que c’est un authentique trésor pour les naturalistes.
Espèce disparue
A la plage des Vieilles sur l’Île d’Yeu, même en creusant profondément, Anaïs n’en a pas trouvé.
Enfin du spectacle
Le capitaine du petit voilier était plutôt malhabile ou avait dû trop arroser son départ en croisière. Car, après avoir louvoyé sans raison, malgré une mer calme et un vent quasi nul, il s’est – comme on dit dans les livres spécialisés – brutalement drossé à la côte. En bref il s’est tanqué (du provençal se tanca rencontrer brutalement un obstacle) sur les rochers. Mais personne n’est allé lui porter secours, c’était l’heure de la sieste et pour une fois où il y avait du spectacle à l’Île d’Yeu.
Journées tranquilles
Toujours sur une plage de l’Île d’Yeu. A part quelques voiles qui glissent lentement à l’horizon et des cyclistes qui circulent paresseusement sur la petite route longeant le rivage, il ne se passe pas grand-chose qui puisse réveiller la torpeur estivale.
Vacances heureuses
Adrien à la plage des Sapins, sur l’île d’Yeu.