Ils sont là !

portrait104Ouvrez l’œil, au coin de la rue je viens d’en repérer UN, un authentique réplicant (androïde hors-la-loi), sûrement évadé et venu clandestinement d’une exoplanète lointaine. Il faut prévenir les autorités, mais personne ne voudra me croire puisqu’avec le décalage temporel, cela se passe dans un futur  encore hypothétique.

Mélomane

portrait103Hier dans le tram, l’air résolument farouche, sûrement plus adepte de combats de rue que partitas de Bach. Dans le célèbre film de science-fiction Blade-Runner, sorti en 1982 (il y a déjà 35 ans), ses créateurs, à grands renforts de maquillages et de tenues extravagantes, avaient montré une population plutôt inquiétante. Aujourd’hui ils feraient des économies sur la figuration, en recrutant directement dans la rue. Mais à l’allure où le monde dit-civilisé semble aller, sans aucun doute dans quelques années, la réalité aura dépassé la fiction. A quand les éliminateurs d’androïdes félons ? Il y a certainement de nouveaux débouchés professionnels en perspective.

A la plage

portrait102Madame Annabel B. portraiturée en 1960 par son mari, Bernard B. dont le style graphique s’est en particulier caractérisé par une préférence pour les corps longilignes dans un format souvent vertical. La belle épouse du célèbre peintre avait, de ce point de vue, le physique idéal.

Madame B.

portrait101Annabel B. chanteuse et écrivaine – dont on disait qu’elle chantait comme Françoise Sagan et qu’elle écrivait comme Juliette Gréco, ou le contraire – était une figure de l’âge d’or de St Germain-des-Prés dans les années ’50. Elle fut la très belle épouse, le modèle, la muse et l’égérie du célébrissime peintre Bernard B. dont l’œuvre de plus de 8000 tableaux, dessins et gravures, après avoir été dénigrée par le monde de l’art, malgré son succès planétaire, est aujourd’hui redécouverte. Annabel et Bernard B. formaient un couple au mode de vie non-conventionnel, digne des superstars de notre époque asservie au numérique et qui n’a en fait rien inventé.