Rondeurs, souvent insaisissables, des plus belles dunes.

Avec la fin de l’été, les plages désertées, retrouvent leurs  attraits tant désirés.

Courageux mais pas téméraire, notre entomologiste.

Avec sa taille de 3 à 4 cm, la Grande sauterelle verte – Tettigonia viridissima, famille des Tettigonidées, est un insecte poétique, dont la douce stridulation a un effet apaisant qui pousse à la somnolence. Mais quand il mesure 1,80 m et qu’il vous charge à la vitesse d’un taureau furieux, c’est un cauchemar !

Après plusieurs heures de veille, notre infatigable entomologiste, qui s’était équipé de lunettes de vision nocturne, n’était pas préparé à ce qu’il vit dans la couleur émeraude de l’amplificateur de lumière.

L’après-midi touchait à sa fin et aucun Apollon – Appolo parnassius ou Semi-Appollon – Parnassius mnemosyne, (espèces monovoltines)  famille des Papilionidées, n’avait été pris ni même aperçu. L’entomologiste avait courageusement décidé de continuer jusqu’à la nuit, espérant se rattraper sur des spécimens nocturnes.

Malgré la chaleur de cet après-midi du mois d’août, l’entomologiste, armé de son filet-fauchoir, parcourait les pelouses sommitales du Mont Lozère, à la recherche d’un rare spécimen  qui puisse enrichir sa – déjà remarquable – collection.

En petite Camargue, soleil et vent.

Ephippigère – Ephippiger diurnus, sous- famille des  Bradyporinées, sauterelle aux ailes atrophiées, individu femelle, (identifiable par son oviscapte, appendice en forme de sabre à l’extrémité de l’abdomen et destiné à la ponte), sur une Scabieuse  colombaire –  Scabiosa columbaria, famille des Dipsacacées, fleur fréquente, floraison juin-octobre, autrefois plante médicinale contenant du glucoside scabioside, employé contre la gale.