Dans la cour, le feuillage d’un gros platane tamisait la lumière qui entrait par les persiennes presque toujours fermées. Malgré des planches clouées sur les fenêtres, l’obscurité dans le laboratoire n’était jamais totale pendant la journée, ce qui m’obligeait à des séances nocturnes marathoniennes.
Ma sympathique propriétaire, d’abord surprise que l’appartement, encombré par une profusion de tuyauteries, robinets et pendules, éclairé par quelques ampoules rouges , ait été transformé en sous-marin, ne s’était pas opposée à ce choix artistique.