Sur le pont supérieur, la belle inconnue, telle une figure de proue hiératique, contemplait la ligne lointaine de l’horizon. Vraisemblablement originaire des Balkans, elle ne s’exprimait que dans un sabir borduro-syldave dont je ne compris que difficilement son nom, « veracruz » ou « vertecuisse », ce qui lui allait parfaitement. Elle avait un visage d’image pieuse et des jambes à faire damner un saint. Le mélange rare de la glace et du feu.