Ne pas se tromper !

On croyait visiter un musée d’art contemporain, où s’exposait un célèbre artiste allemand, adulé par la critique. Que nenni, on s’est retrouvé dans le vaste hall d’un quasi salon du bricolage, à contempler de monstrueuses figures en bois hâtivement dégrossies à la tronçonneuse (électrique bien-sûr pour sauver la planète) et d’immenses panneaux de papiers peints (sûrement du papier de récupération pour aussi sauver la planète) grossièrement encollés sur des support mal équarris. En sortant, complètement sonnés, nous nous sommes précipités dans un bistrot boire un coup de gros rouge, pour sauver la viticulture française.

Un étranger

On voit des gens vraiment bizarres dans les grands musées de Paris. Celui-là ne devait sûrement parler la belle langue de Molière. Peut-être qu’il ne savait même pas parler. Ce qui ne serait pas étonnant, car aujourd’hui, au nom du bien vivre ensemble, et surtout de l’attrait mercantile du tourisme, on voudrait nous ferait accepter n’importe quoi.

Jockey désabusé

Dans sa jeunesse, il avait connu une phénoménale période de gloire, mais avec le temps il avait irrémédiablement déçu les propriétaires de chevaux, les entraîneurs et surtout les turfistes. Aujourd’hui, en souvenir de son glorieux passé, on lui confiait encore, dans des courses sans prestige, quelques chevaux, mais c’étaient des tocards.