On croyait visiter un musée d’art contemporain, où s’exposait un célèbre artiste allemand, adulé par la critique. Que nenni, on s’est retrouvé dans le vaste hall d’un quasi salon du bricolage, à contempler de monstrueuses figures en bois hâtivement dégrossies à la tronçonneuse (électrique bien-sûr pour sauver la planète) et d’immenses panneaux de papiers peints (sûrement du papier de récupération pour aussi sauver la planète) grossièrement encollés sur des support mal équarris. En sortant, complètement sonnés, nous nous sommes précipités dans un bistrot boire un coup de gros rouge, pour sauver la viticulture française.
Un étranger
On voit des gens vraiment bizarres dans les grands musées de Paris. Celui-là ne devait sûrement parler la belle langue de Molière. Peut-être qu’il ne savait même pas parler. Ce qui ne serait pas étonnant, car aujourd’hui, au nom du bien vivre ensemble, et surtout de l’attrait mercantile du tourisme, on voudrait nous ferait accepter n’importe quoi.
Lumière et ombre
En fin d’après-midi, il était arrivé devant la grande maison. Mais les ombres qui rampaient sur la façade avaient quelque chose d’étrange si ce n’est d’inquiétant.
Rencontre au bord du chemin
Il y a longtemps mais je ne l’ai pas oubliée, grâce à la machine à arrêter le temps qu’est la photographie.
L’heure de la sieste
La maison est calme avant l’arrivée des invités pour l’anniversaire-surprise qui aura lieu en fin d’après-midi. Les récipiendaires ne sont pas informés et leurs épouses les ont éloignés en les envoyant faire des courses, compliquées et qui leur prendront beaucoup de temps.
Sur le coup de midi
Le soleil cogne déjà, mais heureusement les fêtards de la veille, abrutis par leurs libations nocturnes, sont encore calfeutrés chez eux.
Matin d’été
Réveil à l’aube. La rue est calme.
Jockey désabusé
Dans sa jeunesse, il avait connu une phénoménale période de gloire, mais avec le temps il avait irrémédiablement déçu les propriétaires de chevaux, les entraîneurs et surtout les turfistes. Aujourd’hui, en souvenir de son glorieux passé, on lui confiait encore, dans des courses sans prestige, quelques chevaux, mais c’étaient des tocards.
Aller à l’essentiel
Mademoiselle Aristide Maillol qui fait profession de mannequin et que l’on peut admirer dans les vitrines des magasins, surtout en période de fêtes.
Marée descendante
Un instantané privilégié.