
Même la nuit, le ballet des inquiétantes machines volantes martiennes ne semblait pas devoir cesser.

Même la nuit, le ballet des inquiétantes machines volantes martiennes ne semblait pas devoir cesser.

Peu de temps après, depuis les crevasses, formées par la chute du météore au fond du cratère, sont sorties d’étranges machines volantes qui se sont mises à survoler la lande, dans un but que nous ignorions alors.

Le temps avait passé. La Chose était toujours immobile, au milieu de la lande redevenue tranquille et dont l’herbe avait depuis repoussé. À part de rares amateurs, curieux d’astronomie, plus personne ne semblait s’intéresser à l’énigmatique météorite, dont le comportement aurait dû pourtant intriguer les esprits éclairés du monde scientifique. En effet, malgré le temps écoulé depuis sa chute, la paroi du cylindre était toujours échauffée et des bruits de mécanique assez forts semblaient venir de l’intérieur.

Pas terrible. Cet essai qui a pris du temps, a été moins que concluant, franchement décevant.

Elle se dévoue « corps et âme » à l’artiste, pour le stimuler quand il est en manque de créativité. C’est un travail à plein temps qui mobilise les jours et les nuits de la belle élue.

Le visiteur.

En mal d’inspiration.

L’angoisse de la feuille blanche.

La Chose fut découverte en début de matinée, heureusement dans la partie inhabitée de la lande, où toute végétation avait été rasée dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Un trou énorme avait été creusé par l’impact du projectile. Le météore avait l’aspect d’un énorme cylindre métallique profondément enfoncé dans le cratère. Il était encore trop échauffé par sa chute à travers l’atmosphère, pour interdire de s’en approcher.

Dès l’aube, les premiers volontaires se mirent à parcourir la lande à la recherche du météore, que les scientifiques estimaient de très grande taille. Sous les blocs aéroportés, l’herbe était calcinée.